Un médecin peut relever de différents statuts sociaux, selon que l'exercice s'effectue en tant que médecin libéral, personnel médical hospitalier ou fonctionnaire.
Ces statuts peuvent se cumuler (on parle alors d’exercice mixte) ou se succéder au cours d'une carrière. Dans ce cas, il cotise en parallèle auprès de plusieurs caisses de retraite.
La retraite d’un médecin libéral
Comme la plupart des professions libérales, un médecin libéral cotise pour sa retraite de base auprès de la CNAVPL, et pour sa retraite complémentaire auprès de caisses spécifiques à sa profession – ici, la CARMF et l’ASV.
La retraite de base du médecin libéral
Pour sa retraite de base, un médecin libéral est affilié à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL).
En France, il s’agit du seul régime de base à fonctionner par points. Le fonctionnement est très simple : plus vous cotisez, plus vous accumulez de points retraite qui seront transposés en pension lors de votre départ à la retraite.
L’appel et le recouvrement des cotisations, ainsi que la liquidation et le service des prestations sont accomplis, par son compte, par la CARMF.
La retraite complémentaire du médecin libéral
Pour sa retraite complémentaire, un médecin libéral relève de la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF).
Ce régime fonctionne également selon un système à points. Mais attention : ses paramètres et règles de calcul (dates de départ, modalités d’obtention du taux plein, mécanisme d’acquisition des points…) ne sont pas toujours identiques à ceux du régime de base.
- Pour en savoir plus sur les dates de départ, voir notre fiche : À quel âge un médecin libéral peut-il partir à la retraite ?
La retraite supplémentaire du médecin libéral
Pour les praticiens conventionnés, il existe un régime supplémentaire et optionnel auquel il est possible de cotiser pour augmenter sa pension de retraite. Dans ce cas, le médecin est également affilié à l’Association de retraite des médecins libéraux (ASV).
Encore une fois, ce régime fonctionne en points et les deux tiers de la cotisation des médecins en secteur 1 sont financés par l'Assurance maladie.
Les mécanismes d’acquisition des points et la valeur des points sont différents mais les principales règles, notamment celle de l’âge du taux plein, sont identiques à celles de la CARMF.
- Pour en savoir plus, voir notre fiche : Que signifie avoir le taux plein pour un médecin libéral ?
En résumé, un médecin libéral cotise en parallèle auprès des caisses suivantes :
La retraite d’un médecin hospitalier salarié
La retraite de base d'un médecin hospitalier
Le médecin hospitalier peut être employé par l’hôpital en tant que salarié du secteur public. À ce titre, il relève du régime général de la Sécurité sociale (géré par la CNAV) pour son régime de base. Sa pension sera calculée en fonction des 25 meilleures années cotisées dans sa carrière, de son taux de liquidation et du nombre de trimestres validés dans ce régime.
- Pour en savoir plus, voir notre fiche : Comment est calculée la retraite de base des salariés ?
La retraite complémentaire d'un médecin hospitalier
Pour sa retraite complémentaire, le médecin hospitalier est affilié à la retraite complémentaire publique, c’est-à-dire l’Ircantec. Il s’agit d’un régime à points : plus le médecin travaille et cotise, plus il valide de points qui seront transposés en pension lors de son départ à la retraite.
En résumé, un médecin hospitalier cotise en parallèle auprès des caisses suivantes :